Sunday 16 November 2014

GAME 6 - Goblin fight and Weissbruck

Après un combat sans merci au cours duquel Josef, Jakob et Graviato son gravement blessés, nos héros parviennent tout de moins à découper en pièces l'immense orc faisant office de chef de meute, mettant en déroute le reste de la bande de goblins. Ils parviennent ensuite tant bien que mal à sortir la barque du haut-banc qu'ils avaient frappé pour poursuivre leur chemin sur le canal de Weissbruck en direction de Bogenhafen.

Ce n'est qu'à la fin de la troisième journée qu'ils arrivent à Weissbruck. Avec les soins de Jakob et Graviato, il ne reste maintenant plus que Josef qui est toujours assez mal en point. Ce dernier demande donc l'aide de ses compagnons de voyage pour transférer la marchandise de la barque vers le Berebeli, son navire ancré à Weissbruck, pour qu'ils puissent continuer le trajet dans un plus grand comfort (et surtout avec plus de marchandise).



Josef leur offre ensuite de les guider vers le Happy Man pour prendre un verre, leur promettant le meilleur établissment en ville. Ils font vite face à une taverne bien pleine de fêtards, certains déjà en train de danser sur les tables en s'arrosant de bière et de cervoise. Des serveuses à décoletés suggestifs se dandinent entre les tables pendant que des matelots à l'air douteux s'en prennent à leurs postérieurs. Le tout étant opéré dans les règles de l'art régissant l'indécence socialement acceptable dans ce type d'établissement, le propriétaire derrière le bar veille sur la soirée d'un oeil malin et très à jeun.

Josef les invite à prendre la seule table toujours libre et ils demandent rapidement à boire et à manger à la serveuse qui s'empresse de leur emporté, dans l'espoir d'obtenir un pourboire bien gras d'un Velasco qui, encore une fois, est trop bien habillé pour l'endroit. Malgré l'ambiance festive de la place, nos héros se tiennent sur leurs garde et préfèrent garder à eux-même. Josef, complètement insoucient et malgré ses blessures, se goinfre rapidement en avalant de grande gorgée de quoi que ce soit qui se trouve dans son verre tout en déblaterrant un flot ininterrompu de faits divers concernant Weissbruck.

Il mentionne entre autre que la ville de Weissbruck est contrôlée par la famille Gruber. Aux rênes de cette dernière se trouve le très vénérable Eric Gruber, d'un âge plutôt avancé qui est à l'origine de la construction du canal de Weissbruck. La famille organise également des combats violents pour divertir les citoyens et vider les poches des marins et marchands de passage à Weissbruck entre Altdorf ou Marienbourg et Bogenhafen.

Tôt pendant la soirée, un certain Max Ernst, que Josef identifie comme un champion sanguinaire des combats à la fosse, entre dans le bar. La clientèle se pousse devant lui et libère les tables. Tous sauf, bien évidemment, Graviato, qui s'engage dans un duel de regards avec la bête.


Peu après, Tobias et Goran Gruber font une entrée remarquable, accompagnés de cinq hommes armés. Après plusieurs remarques moqueuses et déplaisantes à l'égard de la clientèle maintenant plutôt discrète, ils exigent tous deux un litre de 'la boisson la plus raffinée'' que la taverne a à offrir avant de boire cette dernière cul-sec à la santé de l'un l'autre et à celle de tous les pouilleux dans la taverne. Il devient vite évidemment que les deux frères ne cherchent que la provocation lorsque qu'ils régurgitent intentionnellement tout ce qu'ils viennent d'avaler sur une pauvre femme qui a heureusement la présence d'esprit de ne pas mordre à l'hameçon.



Après s'être moqué de la pauvre, maintenant aussi odorante qu'initialement décrite par les deux jeunes nobles, se rendant à l'évidence que personne n'acceptera de les confronter, Tobias fait un subtil signe de la tête en direction de Marx Ernst qui se lève et se dirige directement vers la table occupée par nos protagonistes. Il se dirige tout droit vers Graviato et lui dit, dans un tentative de provocation directe:

''Hey mauviette, tu va rester assis là comme une pute toute la soirée? C'est ma place que t'as pris là alors pousse toi avant que je te pisse dessus."

Incapable de résister à la tentation et ignorant l'appât grossier qui lui était tendu, Graviato se lève rapidement, points en l'air, prêt à défoncer le mécréant. Velasco, saisi l'opportunité pour prendre les gagures, hésitant pendant une seconde sur qui mettre la sienne, alors qu'Halfred profite de la diversion pour se glisser discrètement derrière le bar et arracher les affiches ''Recherché - morts ou vifs'' sur laquelles se trouvait leurs noms et descriptions.

Après une violente bagarre, Graviato parvient enfin à casser la jambe du truand qui tombe par terre en hurlant. À contrecoeur, Tobias rend une partie de la gagure à Velasco et, après quelques mots peu flatteurs à l'égard de Max Ernst, quitte les lieux avec son frère et ses gardes du corps.

Dans un geste noble et magnanime, Graviato décide de ne pas dépouiller le un Max Ernst inconscient quitte tout simplement la taverne pour retourner sur le Berebeli où ils pourront reprendre des forces avant de poursuivre la route vers Bogenhafen.

Avant de rejoindre le bateau toutefois, Halfred de son ouie surhumaine (halflingienne?) est capable de percevoir qu'ils se font suivre. Ils parviennent à se cacher en ambuscade. Lorsqu'ils aperçoivent enfin leurs poursuiveurs, ils constatent qu'ils les ont croisé plus tôt dans la journée quand ces derniers semblent avoir essayé d'établir contact avec Halfred (ou croyaient-ils qu'il s'agissait de Kastor Lieberung?). Dans tous les cas, avant que qui que ce soit puisse faire quoi que ce soit, des fléchettes d'arbalète sont projetées de la pénombre et les deux harceleurs se retrouvent rapidement au sol dans une flaque de leur propre sang.


Après s'être assuré que le danger était passé et un peu confus par la situation, Halfred s'activent à fouiller les corps sur lesquelles il ne trouve que des dagues à la base desquelles est gravé un oeil. Ne voulant pas attiré d'attention non-désirée, ils jettent les corps à l'eau et se réfugient dans le Bérébeli.

Tuesday 9 September 2014

GAME 4 & 5 - Last stretch towards Altdorf and Magister Aponymus' mansion

En jetant des regards Furtifs derrières eux, nos héros s'enfuient sans demander leur reste à dos des chevaux dérobés aux soldats impériaux et à feu frère Stronghold ainsi qu'aux deux coachmens, Gunnar et Hultz, qui ont disparu aussitôt que les altercations ont commencées.

Après quelques mètres parcourus seulement, une dicussion enflammée fait éruption au sein du groupe. Certains défendent qu'ils doivent y retourner pour ne pas laisser de témoins alors que d'autres affirment qu'il y a eu assez de tueries pour une journée. La discussion se dirige tout droit vers l'impasse lorsqu'ils apperçoivent Ernst, à dos de cheval, un peu plus loin sur la route. Ils ralentissent alors le pas et le rejoignent au trot, se méfiant de l'altercation à venir. Ernst est maintenant accompagné d'un homme, tout vétu de cuir, l'air balafré et calculateur, qui se nomme Jakob Birkwiese, une main sur un pistolet rangé dans un étui à une bandoulière de cuir lui traversant le torse.

Jakob Birwiese

Ernst les remercie pour service rendu, leur expliquant que sa capture aurait causée beaucoup de troubles administratifs à son maître, un magistrat du nom de Aponymus Rone Teugen. En effet, il aurait été quelque peu embarassant pour ce dernier d'avoir à justifier aux diverses instances légales impliquées, la possession d'un livre à caractères douteux par son jeune apprenti.

Ernst offre à la compagnie l'asile au sein du manoir de son employeur dans le mesure où ils lui rendent le dit livre. S'en suit un entêtement acharné de la part de Graviato qui a finalement su dégriser et reprendre un peu de ses facultés, se méfiant toujours de Ernst et suspectant une embuscade arrivée aux portes d'Altdorf. Après plusieurs minutes, il finit enfin par se laisser convaincre que, dans tous les cas, il n'a d'autres choix que de faire confiance à Ernst. Par contre, toujours frustré d'avoir perdu l'argument, il balance le livre aux pieds de Ernst d'un geste désinvolte, écorchant la couverture et arrachant quelques pages au précieux manuscript.

La compagnie repart à dos de cheval en pressant le pas de manière à arriver à la capitale avant que la nouvelle de leur carnage s'y rende. Jakob les quitte après quelques heures, se dirigeant vers l'est après une courte discussion avec Ernst. Velasco et Graviato ne parviennent pas à entendre un mot de la conversation alors qu'Halfred en attrape des brides. Il entend notamment le nom ''Lucas Kronig'' ainsi que mention d'une autre mission mais sans plus.

Les héros poursuivent donc leur chemin jusqu'à ce que, après avoir pris un virage relativement abrupte, ils débouchent sur une scène traumatisante: une créature qui a l'allure d'un homme mais dont la peau semble avoir été écorchée est en train de dévorer le bras d'une pauvre victime couchée au centre de la route. La créature se retourne vers la compagnie d'un regard brumeux et sauvage avant de laisser tomber le membre du défunt pour s'élancer vers Graviato.

Rolf Hurtsis

Pris au dépourvu et choqués par la scène, Graviato et Halfred restent figés en place, parvenant avec peine à contrer les attaques de la créature qui arrivent à une vitesse surhumaine. Après plusieurs secondes de cet affrontement, Halfred constate avec horreur que la créature est en fait son ancien compagnon de voyage, Rolf Hurtsis, qui, semble-t-il, a souffert d'étranges et abominables mutations. Nos héros parviennent toutefois à mettre à bas le pauvre Rolf, le délivrant sans doute de souffrances atroces. Les chevaux s'étant échappés face à cette attaque bestiale, Halfred se porte volontaire avec Lucan pour aller les récupérer. Alors qu'il est attendu par Ernst, Velasco et Graviato, tous entendent un cri guttural originant plus loin sur la route. Ils s'approchent lentement de la source de bruit, suspectant la présence d'autres créatures horribles.

Comme de fait, il font rapidement face à deux humanoïdes à tête de chien, un troisième avec des ongles long et tranchant comme des lames de dagues et une quatrième créature qui semble trouver la situation des plus amusantes et se moque sans cesse d'un rire sadique en décochant des fléchettes de son arbalète vers les assaillants. Après quelques blessures reçues, Velasco, Graviato et Franz arrivent à se débarasser de la première vague de mutant et Velasco parvient même à rattraper le fou furieux qui tentait de s'échapper en ricanant.

































Après cette scène sanglante, Halfred constate qu'un des corps laissé sur la route par les mutants lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Il semble par contre que son sosie aie été déjà complètement dépouillé de ses avoirs à l'exception de deux lettres. Une faisant mention d'un riche héritage que Kastor Lieberung, le défunt, voulait sans doute aller récupérer à Bogenhafen. La compagnie voit que le hasard leur souri enfin quand ils constatent que l'autre lettre consiste en un affidavit, signé par deux témoins d'une certaine notoriété, faisant office de preuve de l'identité de son porteur.

C'est le coeur rempli de rêve de richesse et de gloire que nos héros poursuivent leur chemin vers Altdorf. Avant d'arriver, tous se changent, enfilant leur plus beaux habis, à la différence d'Halfred qui se cache sous une cape et finit la route dans les bras de Graviato qui prétendra voyager avec son enfant. Il est important de mentionner que, tout du long, Graviato le berçait doucement en lui sussurant des paroles rassurantes à l'oreille.


 Altdorf

Peu de temps après avoir passé la porte nord d'Altdorf sans difficulté, Ernst s'arrête quelques minutes le temps d'acheter des capuches pour tout ses compagnons hors-la-loi, question de les dissimuler autant que possible. Suivant l'artère principale, ils croisent éventuellement une scène qui perturbe Velasco. Un initié de Sigmar, sur la place publique, sermonne une foule qui s'y est amassée et se tient à côté d'une jeune fille qui ne semble pourtant être qu'une enfant, attaché à un pilori. On lui a gravé à la lame le mot ''witch'' sur le côté gauche de la cage thoracique et elle semble, outre mesure, être bien mal en point. En terminant son discours, le fanatique heurte la pauvre du revers de la main et Velasco parvient de peine à reconnaître la petite qu'ils ont secouru des truands la veille.

C'est le coeur gros et une boule dans la gorge que Velasco descend de cheval et s'approche de la scène. Dans un élan désespéré de redonner un peu de courage à la petite, il balance le pendentif de Sigmar qu'il a trouvé près de sa cabine, sur le corps son père, après qu'elle se soit échappée. Elle ne lui donne pourtant aucun regard de reconnaissance et ce geste n'a pour effet de raviver la foule qui l'interprète comme affirmation de la justice de Sigmar au nom duquel on justifie cet acte barbare. Velasco, pris au cou par sa situation précaire, n'a d'autres choix que d'aller retrouver la compagnie pour poursuivre la route vers le manoir du magistrat, à défaut de dévoiler son identité et aggraver sa situation.

Ils arrivent finalement au manoir, dans un quartier très aisé et constate que ce dernier constitue en fait une vrai petite fortresse, criblée de meurtrière et d'hommes armés. Épuisés de tous les événements de la journée, les héros ne se posent pas plus de questions que nécessaire à l'égard de la fortification de la demeure du magistrat et suivent Ernst à l'intérieur.



Après une brève discussion des plus confuse avec le magistrat au cours de laquelle ce dernier a reconnu Halfred comme Kastor Lieberung, ils sont invités à se laver et se changer à même le garde-robe du magistrat et son attendu pour le repas du soir.



Arrivé à table, ils constatent que le magistrat est accompagné d'une bright wizard du collège de feu du nom de Ingrid Pramhandler et d'un autre magistrat également du collège d'améthyste du nom de Eodred Richter. Après quelques brefs échangent courtois, Ernst est invité à raconter en détails la raison expliquant la présence de ses quatre nouveaux compagnons. Un silence lourd suit la fin de l'histoire au cours duquel le magistrat fixe le vide, l'air pensif. C'est Ingrid qui, amusée par toute l'affaire, brise finalement le silence traitant les victimes de l'incident ainsi que leurs parents de manière plutôt irrévérencieuse.

Aponymus Rone Teugen

Ingrid Pramhandler

Eodred Richter

Ils apprennent au cours de la discussion qui suit que les sigmariens constituent effectivement l'organisation religieuse la plus influente de l'empire sur la scène politique et bénificiant d'un revenu
annuel similaire à celui-même de l'empereur. L'influence de l'écclésiat Sigmarien prend d'ailleurs particulièrement d'importance à Altdorf, ville natale du premier empereur de l'empire il y a plus de 2500 ans: Sigmar lui-même. Ils apprennent également que la fameuse Lady Isolde, torturée par Halfred, n'est autre que la nièce du Comte Siegfrid von Walfen qui lui-même est cousin de l'empereur actuel, Karl Franz Premier. Le comte est connu comme le maître d'espionnage de l'empire et on dit qu'il est, outre l'empereur et possiblement le grand théogéniste à la tête de l'Église de Sigmar, parmis les hommes les plus puissants de l'empire. Aponymus suggère donc fortement aux comparses de suivre ses conseils et de fuir Altdorf avec autant de presse que possible. Il leur offre une place sur une barque en direction de Bogenhafen et leur remet une lettre qu'il pourront offrir à son cousin, Johannes Teugen, qui est à la tête d'une puissante organisation de marchands dans la ville: l'Ordo Septenarius.

Après avoir accepté gracieusement son offre, Velasco et Graviato en particulier sont curieux de connaître les motifs derrière les actions du magistrat. Ce dernier leur répond qu'il agit de bonne foi en guise de remerciement pour leur avoir rapporté le précieux ouvrage que Ernst transportait et qu'il n'a aucun amour pour l'empire et ses institutions religieuses. Lorsque questionné à cette égard, c'est Ingrid qui leur répond que les utilisateurs de magie, bien qu'indispensable dans le combat des forces du chaos, sont pourchassé et abattu sans répit à travers l'empire, particulièrement par les diverses factions de chasseurs de sorcières mis sur pied par les institutions Sigmariennes. Aponymus renchérit en expliquant les diverses limitations applicables dans le cadre légal quant à l'utilisation des divers vents de magie. Un sentiment de solidarité envers d'autres ''hors-la-loi'' le pousse même à leur confier que lui et ses accolytes ne reconnaissent pas la validité de ces lois, certainement mises en place par les elfs pour limiter le pouvoir des humains.

Le lendemain matin, après que la compagnie ait été vu par le médecin de service du manoir et qu'on leur aie remit l'équipement qu'ils avaient, non pas très humblement demandé au magistrat la veille, ils sont escortés par Jakob, maintenant revenu de mission, jusqu'au port de Altdorf où ils sont présenté à Josef Quartin. Ce dernier, un ours d'homme, bon vivant et toujours souriant, accompagné de ses deux employés, Wolmar et Gilda, leur offre le passage jusqu'à Bogenhafen en échange de deux pairs de bras pour ramer.

Josef Quartin

Wolmar & Gilda

C'est au milieu de l'après-midi pourtant que la barque touche un haut fond, au milieu du canal de Weissbruck et que la compagnie tombe dans une embuscade de peaux vertes.







À suivre...

Wednesday 13 August 2014

GAME 3 - Slaughter house Inn & Coach

C'est avec la gueule de bois que nos héros se réveillent le lendemain de leur débaucherie à l'auberge Inn & Coach. Ils se souviennent vaguement d'avoir discuté avec Gunnar et Hultz de l'empire et de son histoire récente. Ils ont appris notamment que l'empire a été fondé par un homme appelé Sigmar il y a plus de 2500 ans et qui a depuis été élevé au statut de Dieu. Vénéré dans tous le pays, son culte a depuis 1 an gagné un regain de popularité après l'invasion sanglante d'Archaon, auto-proclamé le seigneur de la fin des temps. Ce dernier, après avoir envahi Kislev, mettant le pays à feu et à sang à la tête des forces du chaos, a ensuite entrepris la plus grande invasion de l'empire depuis l'époque de Magnus le pieux. Il est descendu jusqu'à une ville appelé Untergard en plein coeur de la province de Middenland, où une bataille sans merci s'est livrée. Ayant défait les défenses impériales, Archaon a ensuite redirigé ses troupes vers le nord où il a livré un siège de plusieurs semaines à Middenheim, capitale du Middenland et siège social du culte d'Ulric, le plus ancien dieu de l'empire.



Archaon


              L'empereur actuel de l'empire et compte électeur du Reikland, Karl-Franz premier, en réponse à cette invasion, a convoqué ce qu'il appelait le ''conclave lumineux'' réunissant les 7 comptes électeurs de l'empire, Teclis, le fameux mage elf agé de plus de 500 ans dit-on, plusieurs association de nains, le roi Breton Louen Léoncoeur ainsi qu'un jeune homme appelé Valten dont plusieurs disent qu'il est véritablement Sigmar réincarné. C'est avec cette alliance que Karl-Franz réussit à assembler la plus grande armée que l'empire aie connu et aller briser le siège de Middenheim, mettant Archaon et ses troupes en déroute.

Valten

Valten, ayant combattu Archaon lui-même au corps à corps, a été mortellement blessé pendant le combat et son corps n'a jamais refait surface. Certain prétendent qu'il s'agit des Ulriciens qui ont caché son corps pour étouffer l'affaire alors que d'autres affirment que les Sigmariens ont perpétré les rumeurs voulant qu'il s'agisse effectivement de Sigmar réincarné. Dans tous les cas, le culte de Sigmar fait maintenant l'objet de discussions quotidiennes quand ce n'est pas de la fascination dogmatique.


Sigmar


Évidemment, ce regain de popularité que les Sigmariens connaissent ne constitue pas le seul corrolaire de l'invasion d'Archaon. Des hordes de bêtes monstrueuses, mutants, mi-hommes mi-animaux font leur apparition sur les routes impériales. Même les greenskins qu'on croyait presque éteints refont surface en nombres suprenants. On blâme l'empereur de ne pas protéger son empire qui, en retour, se défend de ne plus avoir assez de combattants pour patrouiller les routes vu le grand nombre de soldats tombés au combat dans la lutte acharnée contre les forces du Chaos. Également, les nombreux cultes dédiés aux dieux chaotiques ont repris leurs activités de plus belle, profitant de la faiblesse actuelle des forces impériales. En particulier, les cultes de Tzeentch, Nurgle, Slaneesh et Kohrn revendiquent la grande majorité des activités démoniaques.




Beastmen



                     
Greenskin


 C'est donc sur ces paroles peu réjouissantes que Halfred et Velasco ont tiré leur révérence pour profiter des quelques heures de sommeil leur restant avant le levé du jour, laissant Graviato à sa saoulerie avec Hultz, déjà ivre mort depuis plusieurs heures et Gunnar, évanoui sur la table. Il va sans dire que le réveil fut des plus brutals surtout quand, à leur grand désarroi, ils constatèrent que Hultz et Gunnar ne se présentaient pas au rendez-vous. C'est Halfred qui dû aller les sortir du lit pour qu'ils s'affairent à préparer la voiture.

Lorsqu'enfin ils furent prêt à partir, Lady Isolde, sa servante, son aide de corps Marie, ainsi que Phillipe le tiléen et le jeune homme qu'ils n'avait aucunement abordé jusqu'ici, s'installèrent comfortablement dans la voiture, ne laissant environ qu'une place et demi à l'intérieur de la voiture. Il laissèrent la place à Graviato qui avait besoin de plus de repos que les autres et montèrent sur le toit, s'installant le plus comfortablement que possible et prêt au départ. Quand enfin la voiture se mit tranquillement en marche, Ils virent arriver 4 cavaliers qui accompagnaient Herpin. Il s'agissait d'Erik Stratber, un capitaine de l'armée impériale qui était accompagné de deux soldats et un prêtre de Sigmar.


Stefan 


Erik Stratber

                                                                     

 Ludvik
 

Barley Stronghold


 Erik Straber ordonna à la voiture de s'arrêter proclamant qu'un cultiste se cachait à l'intérieur. Après s'être brièvement entretenu avec Lady Isolde, il ordonna à Graviato de poser ses armes et de se rendre. Velasco s'élanca à la rescousse de son compagnon expliquant qu'il y avait un mésentendu et qu'ils s'attaquaient à la mauvaise personne. En comprenant que Velasco et Graviato voyagaient ensemble, Erik ordonna aux deux de poser leurs armes et de se rendre. Après quelques échanges confus, c'est Halfred et Lucan qui comprirent que la source de confusion était le signe gravé sur le bouclier de GraviatoVelasco expliqua alors à Erik leurs péripéties chez les Skavens. Ce dernier, bien que sceptique, offrit à Velasco le test ultime. Il appela le prêtre qui se posa devant l'estalien et, dans la langue latine, implora Sigmar de révéler l'authencité des dires de Velasco.

Un énorme brasier enveloppa rapidement Velasco qui, étrangement, ne ressentit rien du tout. Sigmar avait parlé. Satisfait de leur travail, les soldats s'apprêtaient à partir lorsque Lucan leur mit la puce à l'oreil, leur disant qu'il y avait possiblement d'autres cultistes dans la voiture. Exaspéré, Erik ordonna à tous de révéler le contenu de leurs sacs. C'est dans les affaires du jeune homme qui proclamait être étudiant qu'ils trouvèrent un livre que le prêtre jugea illégal. Ils attachèrent le pauvre et s'apprêtaient, encore une fois, à quitter les lieux lorsque, dans un élan chevalresque de stupidité absolue, Velasco entrepris de redonner sa liberté au jeune homme.

Après une courte altercation avec le prêtre à la fin de laquelle Velasco mordit la poussière, dans un deuxième élan magnanime d'idiotie suprême, il se releva, dégaina son arme et coupa la corde qui emprisonnait le jeune homme. Il devint aussitôt clair dans la tête des soldats qu'ils avaient effectivement affaire à des cultistes du chaos et passèrent aussitôt la sentence de mort pour tous ceux qui résistaient. Alors que Lucan s'élancait, on ne sait trop pourquoi, à la défense de Velasco, il apparut étrangement dans la tête d'Halfred qu'il serait également associé à la troupe et que, pour s'en sortir, il n'avait d'autres choix que de torturer Lady Isolde.

Il s'empara donc rapidement de celle-ci en lui mettant couteau à la gorge et menaca à quiconque s'approchait qu'il l'égorgerait sans pitié. Graviato, lui, n'étant pas statisfait de sa position verticale, décida de se jeter sur Marie qui venait de tomber de la voiture dans une tentative désespérée de protéger sa maitresse. Il s'allongea de tout son long sur la garde du corps et la maintint fermement au sol en attendant la fin des hostilités. Pendant que Velasco et Lucan découpaient un prêtre en morceaux, Halfred, estimant qu'on ne le prenait pas au sérieux, décida de mutiler Lady Isolde. En essayant de lui couper les doigts, il ne parvint pourtant qu'à lui ouvrir les bras et les mains en plusieurs endroits.

Pris d'horreur devant tant de cruauté et de violence gratuite, Phillipe ne put s'empêcher d'enfoncer la gachette de son pistolet, visant la tête d'Halfred. Ce dernier fut sauver par on-ne-sait-quel-dieu quand la balle, lui causant tout de même de blessures graves, ne fit que lui éraffler la tempe. C'est alors qu'il compris que Lady Isolde avait encore trop de membres pour que son message soit convenablement perçut par les hommes de loi. Digne de Machiavel rencontre Sade, il décida de se servir de sa dague pour lui crever un oeil, l'enfoncant bien profondément dans le creux de la cavité optique. Bien qu'il prétendait ne pas avoir le choix, on pouvait tous percevoir le malin plaisir qu'il y prenait.

Ce n'est que lorsque la pauvre perdit connaissance qu'Erik Stratber ordonna à tous de déposer leurs armes. Le prêtre, déjà sauvagement mutilé par nos ''héros'', ne compris pas l'ordre. Évitant pour une dernière fois son énorme marteau de guerre, Velasco profita de l'ouverture pour lui enfoncer son rapier entre les yeux, lui perçant le crâne et lui perforant la cervelle.

Ils décidèrent à se point de mettre fin au carnage, attachèrent tous les survivants à un arbre, appliquèrent quelques retailles de bandage à la hâte sur le visage ensanglanté de Lady Isolde rendue méconnaissable et dépouillèrent la carcasse du prêtre sans y penser deux fois. Ils s'emparèrent finalement des chevaux et laissèrent le corps non-inhumé d'un prêtre irrévérencieusement dépiauté de ses avoirs ainsi que Lady Isolde mutilée et mourrante derrière afin d'essayer de rejoindre ''l'étudiant'' qui était, de toute évidence, innocent des crimes dont on l'accusait.

Well done guys.







Thursday 26 June 2014

GAME 2 - Cabin tragedy and return to civilisation

Après avoir découpés en morceaux tous les hommes-rat sur leur chemin, déshydratés, affamés et habillés en lambeaux, Velasco, Graviato, Lucan, Halfred et Franz se sont empressés de trouver un cours d'eau où ils ont pu se désaltérer et où Graviato parvint à appliquer un minimum de soins à ses blessures.

Puisque tous se dirigeaient vers Altdorf avant de tomber dans l'embuscade de skavens, ils décidèrent d'unir leurs efforts afin de couvrir la distance qui les séparait encore de la capitale. Se dirigeant vers le sud, après quelques heures de marche dans une forêt dense et inhospitalière, ils débouchèrent enfin sur une route orientée dans l'axe est - ouest. C'est le coeur rempli d'espoir et de mirage d'Aldorf qu'ils prirent la route vers l'est. Arrivé à un embranchement qui, avaient-ils raison de croire, menait à une habitation quelconque, ils décidèrent de tenter leur chance et d'aller cogner à la porte pour demander l'aumône. Velasco, pour l'occasion, se dressa de ses plus beaux atours et alla même jusqu'à se parfumer d'un peu d'eau de cologne question de maximiser ses charmes.




Cela ne lui valut pourtant qu'un goût bien amère lorsqu'ils arrivèrent sur une scène des plus glauques. Un homme d'un certain âge gisait dans son sang, arme improvisée à la main, avec une blessure béante laissant s'échapper une proportion non-négligeable de ses entrailles sur le sol déjà imbibé. Alors qu'ils contemplaient cette horrible scène et qu'Halfred s'imaginait déjà alléger la carcasse de ses maigres avoirs, ils entendirent la voix horrifiée et protestante de ce qui semblait être une jeune dame se faisant violenter par un homme à caractère méprisable. Ne tenant plus en place, fidèle aux écritures de la Dame du Lac et à ses origines bretoniennes et chevalresques, Lucan s'élanca à la rescousse de la pauvre en détresse, au grand damne d'Halfred qui, à contrecoeur, dégaina sa fronde.





La bataille qui suivit fut des plus sanglantes pour nos héros. Leur adversaire s'avéra être beaucoup plus doué que les bêtes, mi-homme mi-rat, auxquels ils avaient fait face la veille. De peine et misère, c'est Graviato qui parvint enfin à blesser sérieusement le truand en lui perçant le bras droit du bout de sa lance, déchiquetant son coude duquel il ne restait plus que quelques lanières de peau et tendons qui faisaient maintenant seuls offices de support pour son avant-bras. C'est Lucan qui donna finalement le coup de grâce, empalant l'ennemi sur son épée longue en lui transperçant la cage thoracique de bord et d'autre.

Alors que Graviato s'entêtait de répéter à ses comparses qu'ils devaient quitter la scène le plus rapidement possible, la victime confirma ses craintes à Velasco qui avait finalement su mettre à profit son eau de cologne: 5 autres mercenaires étaient attendus. Devant une si farouche opposition d'un seul de ces hommes, il était évident qu'ils y laisseraient leur peau s'ils devaient en combattre cinq. Pendant qu'ils débattaient de la course à suivre, des bruits de chevaux se firent entendre au loin. Comme il était maintenant trop tard pour fuir, Graviato dissimula rapidement le corps du défunt et ils se cachèrent tous à l'intérieur de la petite cabine, estimant qu'ils y tiendraient une meilleure position de défense. Alors que ce qui semblait être le chef de la troupe ordonnait au défunt Ralph d'une voix rauque et méprisante de sortir avec la prisonnière, cette dernière, complètement apeurée et prise de panique, s'élanca par la fenêtre, courut jusqu'au cheval laissé derrière par son agresseur et pris la fuite. Évidemment, la troupe qui venait tout juste d'arriver se lança à sa poursuite, laissant derrière le corps d'un des leurs et ignorants de la troupe qui avait causée sa chute. Halfred, positionné près de la seule fenêtre de la cabine, fut capable d'entrevoir les membres du groupe qui étaient tous vêtus de l'habit non-officiel des infameux et trop nombreux Bounty Hunter de l'Empire.



Halfred s'empressa de récupérer le peu de biens de valeurs dans la cabine et sur le corps des défunts. Il trouva notamment ce qui apparut comme un grimoire, ou un tome de magie, qu'il balança dans son sac de voyage dans le but de l'évaluer plus tard.



La compagnie reprit enfin la route et décida de se diriger dans la même direction que la victime et ses agresseurs: vers le sud. La route décrivit un large arc vers l'est et ils atteignirent finalement une jonction en 'T' sur une route qui semblait beaucoup plus passante et qui était orienté sur l'axe Nord - Sud. Ils prirent la direction Sud, suivant toujours la trace fraîche des cinq hommes à cheval. Après quelques heures, approchant le crépuscule, ils perçurent enfin ce qui apparaissait comme une auberge sur la route. Juste comme ils approchaient, ils eurent à libérer rapidement le chemin pour une voiture tirer par 2 chevaux qui partait à toute vitesse vers le Nord.




Il devint rapidement évident que l'établissment était tenu par l'aubergiste stéréotype: Gustav Fondelburger, homme dans la trentaine, bedonnant, bon vivant et trop volubile qui s'empressait de créer des besoins à ses hôtes pour maximiser ses profits. Nos héros, fatigués, sales et à bout de souffle, tentèrent mollement de négocier les prix mais abandonnèrent rapidement devant l'ardeur de leur hôte. À tout le moins, il purent profiter d'un bon repas chaud, de cervoises fraîchement brassées et de bonne compagnie. Mettant ses aptitudes suaves à profit, Velasco tenta d'obtenir de l'information plus utiles des autres clients de l'auberge, que le flot de rumeurs que l'aubergiste ne pouvait s'empêcher de déblatérer constamment.

Il discuta notamment avec Philippe Descartes, un Tiléen, qui le somma de se tenir loin des chasseurs de têtes. Ces hommes sont dangereux, disait-il de son accent du sud, ils ne reculent devant rien pour gagner leur prime. Nos compagnons purent également, à travers les élucubrations de leur hôte, soutirer une liste d'auberges à fréquenter à Altdorf, ainsi qu'un nom: Aldolphus Kuftsos. Ce dernier serait apparemment bien connu dans la capitale comme chasseur de primes.

Finalement, Lucan, plus sage que ses comparses, se mis au lit plus tôt alors que Velasco, Graviato et Halfred s'asseyaient avec Hultz et Gunnar pour négocier leur passage vers Altdorf en voiture le lendemain matin. Velasco n'eut pas trop de mal de descendre le prix à 2 shillings la tête en promettant la prochaine tournée de pintes. Ils finirent la soirée en trinquant avec les deux conducteurs de voiture et en jouant à un jeu de carte assez lucratif, suggéré par Phillipe, joué d'une main de maître par Halfred et sponsorisé par Velasco.


Gustave Fondelburger

Hultz and Gunnar

Phillipe Descartes

Lady Isolde

Marie (Lady Isolde's Bodyguard)

 Ernst Heidlemann








Thursday 19 June 2014

GAME 1 - Skavens bloodbath

C'est dans une cave glauque et humide que se sont réveillés Velasco Del Monte, son compagnon de voyage Graviato, Halfred Cloakthumb, un halfling, et Lucan Debreuil, un chevalier errant. Il remarquèrent rapidement qu'ils avaient été jeté sur le sol et laissé à leur propre sort derrière de vieux barreaux rouillés et fermés à clef sans trop d'expertise dans l'art du geôlier.

Nos héros se sont vide aperçus, au dépends de leur flore intestinale, que l'odeur ambiante était des plus insoutenable. Ils explorèrent leur espace limitée pour découvrir, au fond de la caverne, un cinquième acteur, Franz Lehmann, qui semblait très près d'une crise de nerf, fiévreux, voir presque délirant. Franz ne se voulait pas très coopérant dans ses explications et le Riekspel n'étant de toute évidence pas sa langue natale, il avait de la difficulté à s'exprimer. Abandonnant assez rapidement l'entreprise de tirer de l'information utile de Franz, le groupe s'est plutôt rapidement penché vers la grille qui les retenait.

Sans trop de mal, Graviato fut capable d'écarter quelques barreaux de la cage qui les enfermait leur permettant de s'échapper. La scène qui les attendait était des plus traumatisante. Trips, têtes et d'autres organes diverses étaient répandues sur le sol de la grotte. Ils trouvèrent néanmoins leur équipement, plus ou moins intacte, dans un coin de la pièce. À son grand désarroi, Griaviato nota que ses rations de nourritures étaient toutes imbibées de sang et il s'empressa de les jeter hors de son sac. Également son bouclier demeurait introuvable.

En explorant la caverne, Nos héros durent faire face à plusieurs abominations dont ils ne connaissaient même pas l'existence. Des rats géant, de la grosseur d'un chien ainsi que des créatures mi-homme mi-rat armé d'armes rouillés de piètre qualité.







































Après avoir combattu quelques-unes de ces créatures, Graviato fut ravit de retrouver son bouclier qui lui avait été remis par le temps de Myrmidia. Il nota toutefois qu'il avait été endommagé par une des créatures. Cette dernière avait gravé un étrange symbole dans le bois et avait tracé ce qui semblait être des runes avec le sang, sans doute du frère de Franz. Le sigle de Myrmidia était à peine visible derrière tous les symboles et les trips que la créature avait gravés et étalées sur le bouclier. Au grand damne de sa déesse, Graviato décida tout de même de le garder et s'en servir, aborant ainsi un sigle qui ne pouvait être que diabolique.




À l'aide de la lumière provenant d'une petite flamme au creux de la main de l'énigmatique et imprévisible Franz, la compagnie fut capable de s'orienter dans le repaire des skavens. Avec une part de talents, une part d'héroïsme et une grande part de chance, nos protagonistes ont su s'en sortir haut la main.

Ce n'est qu'en sortant de la caverne qu'ils prirent pleinement conscience du piètre état dans lequel ils se trouvaient. Sans eau ni nourriture, complètement désorienté et au milieu d'une forêt, seront-ils capables de retrouver la civilisation?


Velasco Del Monte


Lucan Debreuil


Graviato



Halfred Cloackthumb



Franz Lehmann