Ce n'est qu'à la fin de la troisième journée qu'ils arrivent à Weissbruck. Avec les soins de Jakob et Graviato, il ne reste maintenant plus que Josef qui est toujours assez mal en point. Ce dernier demande donc l'aide de ses compagnons de voyage pour transférer la marchandise de la barque vers le Berebeli, son navire ancré à Weissbruck, pour qu'ils puissent continuer le trajet dans un plus grand comfort (et surtout avec plus de marchandise).
Josef leur offre ensuite de les guider vers le Happy Man pour prendre un verre, leur promettant le meilleur établissment en ville. Ils font vite face à une taverne bien pleine de fêtards, certains déjà en train de danser sur les tables en s'arrosant de bière et de cervoise. Des serveuses à décoletés suggestifs se dandinent entre les tables pendant que des matelots à l'air douteux s'en prennent à leurs postérieurs. Le tout étant opéré dans les règles de l'art régissant l'indécence socialement acceptable dans ce type d'établissement, le propriétaire derrière le bar veille sur la soirée d'un oeil malin et très à jeun.
Josef les invite à prendre la seule table toujours libre et ils demandent rapidement à boire et à manger à la serveuse qui s'empresse de leur emporté, dans l'espoir d'obtenir un pourboire bien gras d'un Velasco qui, encore une fois, est trop bien habillé pour l'endroit. Malgré l'ambiance festive de la place, nos héros se tiennent sur leurs garde et préfèrent garder à eux-même. Josef, complètement insoucient et malgré ses blessures, se goinfre rapidement en avalant de grande gorgée de quoi que ce soit qui se trouve dans son verre tout en déblaterrant un flot ininterrompu de faits divers concernant Weissbruck.
Il mentionne entre autre que la ville de Weissbruck est contrôlée par la famille Gruber. Aux rênes de cette dernière se trouve le très vénérable Eric Gruber, d'un âge plutôt avancé qui est à l'origine de la construction du canal de Weissbruck. La famille organise également des combats violents pour divertir les citoyens et vider les poches des marins et marchands de passage à Weissbruck entre Altdorf ou Marienbourg et Bogenhafen.
Tôt pendant la soirée, un certain Max Ernst, que Josef identifie comme un champion sanguinaire des combats à la fosse, entre dans le bar. La clientèle se pousse devant lui et libère les tables. Tous sauf, bien évidemment, Graviato, qui s'engage dans un duel de regards avec la bête.
Après s'être moqué de la pauvre, maintenant aussi odorante qu'initialement décrite par les deux jeunes nobles, se rendant à l'évidence que personne n'acceptera de les confronter, Tobias fait un subtil signe de la tête en direction de Marx Ernst qui se lève et se dirige directement vers la table occupée par nos protagonistes. Il se dirige tout droit vers Graviato et lui dit, dans un tentative de provocation directe:
''Hey mauviette, tu va rester assis là comme une pute toute la soirée? C'est ma place que t'as pris là alors pousse toi avant que je te pisse dessus."
Incapable de résister à la tentation et ignorant l'appât grossier qui lui était tendu, Graviato se lève rapidement, points en l'air, prêt à défoncer le mécréant. Velasco, saisi l'opportunité pour prendre les gagures, hésitant pendant une seconde sur qui mettre la sienne, alors qu'Halfred profite de la diversion pour se glisser discrètement derrière le bar et arracher les affiches ''Recherché - morts ou vifs'' sur laquelles se trouvait leurs noms et descriptions.
Après une violente bagarre, Graviato parvient enfin à casser la jambe du truand qui tombe par terre en hurlant. À contrecoeur, Tobias rend une partie de la gagure à Velasco et, après quelques mots peu flatteurs à l'égard de Max Ernst, quitte les lieux avec son frère et ses gardes du corps.
Dans un geste noble et magnanime, Graviato décide de ne pas dépouiller le un Max Ernst inconscient quitte tout simplement la taverne pour retourner sur le Berebeli où ils pourront reprendre des forces avant de poursuivre la route vers Bogenhafen.
Avant de rejoindre le bateau toutefois, Halfred de son ouie surhumaine (halflingienne?) est capable de percevoir qu'ils se font suivre. Ils parviennent à se cacher en ambuscade. Lorsqu'ils aperçoivent enfin leurs poursuiveurs, ils constatent qu'ils les ont croisé plus tôt dans la journée quand ces derniers semblent avoir essayé d'établir contact avec Halfred (ou croyaient-ils qu'il s'agissait de Kastor Lieberung?). Dans tous les cas, avant que qui que ce soit puisse faire quoi que ce soit, des fléchettes d'arbalète sont projetées de la pénombre et les deux harceleurs se retrouvent rapidement au sol dans une flaque de leur propre sang.
Après s'être assuré que le danger était passé et un peu confus par la situation, Halfred s'activent à fouiller les corps sur lesquelles il ne trouve que des dagues à la base desquelles est gravé un oeil. Ne voulant pas attiré d'attention non-désirée, ils jettent les corps à l'eau et se réfugient dans le Bérébeli.
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