Tuesday 9 September 2014

GAME 4 & 5 - Last stretch towards Altdorf and Magister Aponymus' mansion

En jetant des regards Furtifs derrières eux, nos héros s'enfuient sans demander leur reste à dos des chevaux dérobés aux soldats impériaux et à feu frère Stronghold ainsi qu'aux deux coachmens, Gunnar et Hultz, qui ont disparu aussitôt que les altercations ont commencées.

Après quelques mètres parcourus seulement, une dicussion enflammée fait éruption au sein du groupe. Certains défendent qu'ils doivent y retourner pour ne pas laisser de témoins alors que d'autres affirment qu'il y a eu assez de tueries pour une journée. La discussion se dirige tout droit vers l'impasse lorsqu'ils apperçoivent Ernst, à dos de cheval, un peu plus loin sur la route. Ils ralentissent alors le pas et le rejoignent au trot, se méfiant de l'altercation à venir. Ernst est maintenant accompagné d'un homme, tout vétu de cuir, l'air balafré et calculateur, qui se nomme Jakob Birkwiese, une main sur un pistolet rangé dans un étui à une bandoulière de cuir lui traversant le torse.

Jakob Birwiese

Ernst les remercie pour service rendu, leur expliquant que sa capture aurait causée beaucoup de troubles administratifs à son maître, un magistrat du nom de Aponymus Rone Teugen. En effet, il aurait été quelque peu embarassant pour ce dernier d'avoir à justifier aux diverses instances légales impliquées, la possession d'un livre à caractères douteux par son jeune apprenti.

Ernst offre à la compagnie l'asile au sein du manoir de son employeur dans le mesure où ils lui rendent le dit livre. S'en suit un entêtement acharné de la part de Graviato qui a finalement su dégriser et reprendre un peu de ses facultés, se méfiant toujours de Ernst et suspectant une embuscade arrivée aux portes d'Altdorf. Après plusieurs minutes, il finit enfin par se laisser convaincre que, dans tous les cas, il n'a d'autres choix que de faire confiance à Ernst. Par contre, toujours frustré d'avoir perdu l'argument, il balance le livre aux pieds de Ernst d'un geste désinvolte, écorchant la couverture et arrachant quelques pages au précieux manuscript.

La compagnie repart à dos de cheval en pressant le pas de manière à arriver à la capitale avant que la nouvelle de leur carnage s'y rende. Jakob les quitte après quelques heures, se dirigeant vers l'est après une courte discussion avec Ernst. Velasco et Graviato ne parviennent pas à entendre un mot de la conversation alors qu'Halfred en attrape des brides. Il entend notamment le nom ''Lucas Kronig'' ainsi que mention d'une autre mission mais sans plus.

Les héros poursuivent donc leur chemin jusqu'à ce que, après avoir pris un virage relativement abrupte, ils débouchent sur une scène traumatisante: une créature qui a l'allure d'un homme mais dont la peau semble avoir été écorchée est en train de dévorer le bras d'une pauvre victime couchée au centre de la route. La créature se retourne vers la compagnie d'un regard brumeux et sauvage avant de laisser tomber le membre du défunt pour s'élancer vers Graviato.

Rolf Hurtsis

Pris au dépourvu et choqués par la scène, Graviato et Halfred restent figés en place, parvenant avec peine à contrer les attaques de la créature qui arrivent à une vitesse surhumaine. Après plusieurs secondes de cet affrontement, Halfred constate avec horreur que la créature est en fait son ancien compagnon de voyage, Rolf Hurtsis, qui, semble-t-il, a souffert d'étranges et abominables mutations. Nos héros parviennent toutefois à mettre à bas le pauvre Rolf, le délivrant sans doute de souffrances atroces. Les chevaux s'étant échappés face à cette attaque bestiale, Halfred se porte volontaire avec Lucan pour aller les récupérer. Alors qu'il est attendu par Ernst, Velasco et Graviato, tous entendent un cri guttural originant plus loin sur la route. Ils s'approchent lentement de la source de bruit, suspectant la présence d'autres créatures horribles.

Comme de fait, il font rapidement face à deux humanoïdes à tête de chien, un troisième avec des ongles long et tranchant comme des lames de dagues et une quatrième créature qui semble trouver la situation des plus amusantes et se moque sans cesse d'un rire sadique en décochant des fléchettes de son arbalète vers les assaillants. Après quelques blessures reçues, Velasco, Graviato et Franz arrivent à se débarasser de la première vague de mutant et Velasco parvient même à rattraper le fou furieux qui tentait de s'échapper en ricanant.

































Après cette scène sanglante, Halfred constate qu'un des corps laissé sur la route par les mutants lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Il semble par contre que son sosie aie été déjà complètement dépouillé de ses avoirs à l'exception de deux lettres. Une faisant mention d'un riche héritage que Kastor Lieberung, le défunt, voulait sans doute aller récupérer à Bogenhafen. La compagnie voit que le hasard leur souri enfin quand ils constatent que l'autre lettre consiste en un affidavit, signé par deux témoins d'une certaine notoriété, faisant office de preuve de l'identité de son porteur.

C'est le coeur rempli de rêve de richesse et de gloire que nos héros poursuivent leur chemin vers Altdorf. Avant d'arriver, tous se changent, enfilant leur plus beaux habis, à la différence d'Halfred qui se cache sous une cape et finit la route dans les bras de Graviato qui prétendra voyager avec son enfant. Il est important de mentionner que, tout du long, Graviato le berçait doucement en lui sussurant des paroles rassurantes à l'oreille.


 Altdorf

Peu de temps après avoir passé la porte nord d'Altdorf sans difficulté, Ernst s'arrête quelques minutes le temps d'acheter des capuches pour tout ses compagnons hors-la-loi, question de les dissimuler autant que possible. Suivant l'artère principale, ils croisent éventuellement une scène qui perturbe Velasco. Un initié de Sigmar, sur la place publique, sermonne une foule qui s'y est amassée et se tient à côté d'une jeune fille qui ne semble pourtant être qu'une enfant, attaché à un pilori. On lui a gravé à la lame le mot ''witch'' sur le côté gauche de la cage thoracique et elle semble, outre mesure, être bien mal en point. En terminant son discours, le fanatique heurte la pauvre du revers de la main et Velasco parvient de peine à reconnaître la petite qu'ils ont secouru des truands la veille.

C'est le coeur gros et une boule dans la gorge que Velasco descend de cheval et s'approche de la scène. Dans un élan désespéré de redonner un peu de courage à la petite, il balance le pendentif de Sigmar qu'il a trouvé près de sa cabine, sur le corps son père, après qu'elle se soit échappée. Elle ne lui donne pourtant aucun regard de reconnaissance et ce geste n'a pour effet de raviver la foule qui l'interprète comme affirmation de la justice de Sigmar au nom duquel on justifie cet acte barbare. Velasco, pris au cou par sa situation précaire, n'a d'autres choix que d'aller retrouver la compagnie pour poursuivre la route vers le manoir du magistrat, à défaut de dévoiler son identité et aggraver sa situation.

Ils arrivent finalement au manoir, dans un quartier très aisé et constate que ce dernier constitue en fait une vrai petite fortresse, criblée de meurtrière et d'hommes armés. Épuisés de tous les événements de la journée, les héros ne se posent pas plus de questions que nécessaire à l'égard de la fortification de la demeure du magistrat et suivent Ernst à l'intérieur.



Après une brève discussion des plus confuse avec le magistrat au cours de laquelle ce dernier a reconnu Halfred comme Kastor Lieberung, ils sont invités à se laver et se changer à même le garde-robe du magistrat et son attendu pour le repas du soir.



Arrivé à table, ils constatent que le magistrat est accompagné d'une bright wizard du collège de feu du nom de Ingrid Pramhandler et d'un autre magistrat également du collège d'améthyste du nom de Eodred Richter. Après quelques brefs échangent courtois, Ernst est invité à raconter en détails la raison expliquant la présence de ses quatre nouveaux compagnons. Un silence lourd suit la fin de l'histoire au cours duquel le magistrat fixe le vide, l'air pensif. C'est Ingrid qui, amusée par toute l'affaire, brise finalement le silence traitant les victimes de l'incident ainsi que leurs parents de manière plutôt irrévérencieuse.

Aponymus Rone Teugen

Ingrid Pramhandler

Eodred Richter

Ils apprennent au cours de la discussion qui suit que les sigmariens constituent effectivement l'organisation religieuse la plus influente de l'empire sur la scène politique et bénificiant d'un revenu
annuel similaire à celui-même de l'empereur. L'influence de l'écclésiat Sigmarien prend d'ailleurs particulièrement d'importance à Altdorf, ville natale du premier empereur de l'empire il y a plus de 2500 ans: Sigmar lui-même. Ils apprennent également que la fameuse Lady Isolde, torturée par Halfred, n'est autre que la nièce du Comte Siegfrid von Walfen qui lui-même est cousin de l'empereur actuel, Karl Franz Premier. Le comte est connu comme le maître d'espionnage de l'empire et on dit qu'il est, outre l'empereur et possiblement le grand théogéniste à la tête de l'Église de Sigmar, parmis les hommes les plus puissants de l'empire. Aponymus suggère donc fortement aux comparses de suivre ses conseils et de fuir Altdorf avec autant de presse que possible. Il leur offre une place sur une barque en direction de Bogenhafen et leur remet une lettre qu'il pourront offrir à son cousin, Johannes Teugen, qui est à la tête d'une puissante organisation de marchands dans la ville: l'Ordo Septenarius.

Après avoir accepté gracieusement son offre, Velasco et Graviato en particulier sont curieux de connaître les motifs derrière les actions du magistrat. Ce dernier leur répond qu'il agit de bonne foi en guise de remerciement pour leur avoir rapporté le précieux ouvrage que Ernst transportait et qu'il n'a aucun amour pour l'empire et ses institutions religieuses. Lorsque questionné à cette égard, c'est Ingrid qui leur répond que les utilisateurs de magie, bien qu'indispensable dans le combat des forces du chaos, sont pourchassé et abattu sans répit à travers l'empire, particulièrement par les diverses factions de chasseurs de sorcières mis sur pied par les institutions Sigmariennes. Aponymus renchérit en expliquant les diverses limitations applicables dans le cadre légal quant à l'utilisation des divers vents de magie. Un sentiment de solidarité envers d'autres ''hors-la-loi'' le pousse même à leur confier que lui et ses accolytes ne reconnaissent pas la validité de ces lois, certainement mises en place par les elfs pour limiter le pouvoir des humains.

Le lendemain matin, après que la compagnie ait été vu par le médecin de service du manoir et qu'on leur aie remit l'équipement qu'ils avaient, non pas très humblement demandé au magistrat la veille, ils sont escortés par Jakob, maintenant revenu de mission, jusqu'au port de Altdorf où ils sont présenté à Josef Quartin. Ce dernier, un ours d'homme, bon vivant et toujours souriant, accompagné de ses deux employés, Wolmar et Gilda, leur offre le passage jusqu'à Bogenhafen en échange de deux pairs de bras pour ramer.

Josef Quartin

Wolmar & Gilda

C'est au milieu de l'après-midi pourtant que la barque touche un haut fond, au milieu du canal de Weissbruck et que la compagnie tombe dans une embuscade de peaux vertes.







À suivre...

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