Thursday, 26 June 2014

GAME 2 - Cabin tragedy and return to civilisation

Après avoir découpés en morceaux tous les hommes-rat sur leur chemin, déshydratés, affamés et habillés en lambeaux, Velasco, Graviato, Lucan, Halfred et Franz se sont empressés de trouver un cours d'eau où ils ont pu se désaltérer et où Graviato parvint à appliquer un minimum de soins à ses blessures.

Puisque tous se dirigeaient vers Altdorf avant de tomber dans l'embuscade de skavens, ils décidèrent d'unir leurs efforts afin de couvrir la distance qui les séparait encore de la capitale. Se dirigeant vers le sud, après quelques heures de marche dans une forêt dense et inhospitalière, ils débouchèrent enfin sur une route orientée dans l'axe est - ouest. C'est le coeur rempli d'espoir et de mirage d'Aldorf qu'ils prirent la route vers l'est. Arrivé à un embranchement qui, avaient-ils raison de croire, menait à une habitation quelconque, ils décidèrent de tenter leur chance et d'aller cogner à la porte pour demander l'aumône. Velasco, pour l'occasion, se dressa de ses plus beaux atours et alla même jusqu'à se parfumer d'un peu d'eau de cologne question de maximiser ses charmes.




Cela ne lui valut pourtant qu'un goût bien amère lorsqu'ils arrivèrent sur une scène des plus glauques. Un homme d'un certain âge gisait dans son sang, arme improvisée à la main, avec une blessure béante laissant s'échapper une proportion non-négligeable de ses entrailles sur le sol déjà imbibé. Alors qu'ils contemplaient cette horrible scène et qu'Halfred s'imaginait déjà alléger la carcasse de ses maigres avoirs, ils entendirent la voix horrifiée et protestante de ce qui semblait être une jeune dame se faisant violenter par un homme à caractère méprisable. Ne tenant plus en place, fidèle aux écritures de la Dame du Lac et à ses origines bretoniennes et chevalresques, Lucan s'élanca à la rescousse de la pauvre en détresse, au grand damne d'Halfred qui, à contrecoeur, dégaina sa fronde.





La bataille qui suivit fut des plus sanglantes pour nos héros. Leur adversaire s'avéra être beaucoup plus doué que les bêtes, mi-homme mi-rat, auxquels ils avaient fait face la veille. De peine et misère, c'est Graviato qui parvint enfin à blesser sérieusement le truand en lui perçant le bras droit du bout de sa lance, déchiquetant son coude duquel il ne restait plus que quelques lanières de peau et tendons qui faisaient maintenant seuls offices de support pour son avant-bras. C'est Lucan qui donna finalement le coup de grâce, empalant l'ennemi sur son épée longue en lui transperçant la cage thoracique de bord et d'autre.

Alors que Graviato s'entêtait de répéter à ses comparses qu'ils devaient quitter la scène le plus rapidement possible, la victime confirma ses craintes à Velasco qui avait finalement su mettre à profit son eau de cologne: 5 autres mercenaires étaient attendus. Devant une si farouche opposition d'un seul de ces hommes, il était évident qu'ils y laisseraient leur peau s'ils devaient en combattre cinq. Pendant qu'ils débattaient de la course à suivre, des bruits de chevaux se firent entendre au loin. Comme il était maintenant trop tard pour fuir, Graviato dissimula rapidement le corps du défunt et ils se cachèrent tous à l'intérieur de la petite cabine, estimant qu'ils y tiendraient une meilleure position de défense. Alors que ce qui semblait être le chef de la troupe ordonnait au défunt Ralph d'une voix rauque et méprisante de sortir avec la prisonnière, cette dernière, complètement apeurée et prise de panique, s'élanca par la fenêtre, courut jusqu'au cheval laissé derrière par son agresseur et pris la fuite. Évidemment, la troupe qui venait tout juste d'arriver se lança à sa poursuite, laissant derrière le corps d'un des leurs et ignorants de la troupe qui avait causée sa chute. Halfred, positionné près de la seule fenêtre de la cabine, fut capable d'entrevoir les membres du groupe qui étaient tous vêtus de l'habit non-officiel des infameux et trop nombreux Bounty Hunter de l'Empire.



Halfred s'empressa de récupérer le peu de biens de valeurs dans la cabine et sur le corps des défunts. Il trouva notamment ce qui apparut comme un grimoire, ou un tome de magie, qu'il balança dans son sac de voyage dans le but de l'évaluer plus tard.



La compagnie reprit enfin la route et décida de se diriger dans la même direction que la victime et ses agresseurs: vers le sud. La route décrivit un large arc vers l'est et ils atteignirent finalement une jonction en 'T' sur une route qui semblait beaucoup plus passante et qui était orienté sur l'axe Nord - Sud. Ils prirent la direction Sud, suivant toujours la trace fraîche des cinq hommes à cheval. Après quelques heures, approchant le crépuscule, ils perçurent enfin ce qui apparaissait comme une auberge sur la route. Juste comme ils approchaient, ils eurent à libérer rapidement le chemin pour une voiture tirer par 2 chevaux qui partait à toute vitesse vers le Nord.




Il devint rapidement évident que l'établissment était tenu par l'aubergiste stéréotype: Gustav Fondelburger, homme dans la trentaine, bedonnant, bon vivant et trop volubile qui s'empressait de créer des besoins à ses hôtes pour maximiser ses profits. Nos héros, fatigués, sales et à bout de souffle, tentèrent mollement de négocier les prix mais abandonnèrent rapidement devant l'ardeur de leur hôte. À tout le moins, il purent profiter d'un bon repas chaud, de cervoises fraîchement brassées et de bonne compagnie. Mettant ses aptitudes suaves à profit, Velasco tenta d'obtenir de l'information plus utiles des autres clients de l'auberge, que le flot de rumeurs que l'aubergiste ne pouvait s'empêcher de déblatérer constamment.

Il discuta notamment avec Philippe Descartes, un Tiléen, qui le somma de se tenir loin des chasseurs de têtes. Ces hommes sont dangereux, disait-il de son accent du sud, ils ne reculent devant rien pour gagner leur prime. Nos compagnons purent également, à travers les élucubrations de leur hôte, soutirer une liste d'auberges à fréquenter à Altdorf, ainsi qu'un nom: Aldolphus Kuftsos. Ce dernier serait apparemment bien connu dans la capitale comme chasseur de primes.

Finalement, Lucan, plus sage que ses comparses, se mis au lit plus tôt alors que Velasco, Graviato et Halfred s'asseyaient avec Hultz et Gunnar pour négocier leur passage vers Altdorf en voiture le lendemain matin. Velasco n'eut pas trop de mal de descendre le prix à 2 shillings la tête en promettant la prochaine tournée de pintes. Ils finirent la soirée en trinquant avec les deux conducteurs de voiture et en jouant à un jeu de carte assez lucratif, suggéré par Phillipe, joué d'une main de maître par Halfred et sponsorisé par Velasco.


Gustave Fondelburger

Hultz and Gunnar

Phillipe Descartes

Lady Isolde

Marie (Lady Isolde's Bodyguard)

 Ernst Heidlemann








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